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Geek Me Five
1 janvier 2009

Ma femme est une étudiante : retour sur le ecchi

ma_femme_est_une_etudiante_1Il n'est pas difficile de trouver un bon shonen (manga pour les garçons), shojo (manga pour les filles) ou encore seinen (manga pour les adultes) mais croyez-moi, en tant que fan de manga il n'est pas tache aisée de se délecter d'un ecchi de qualité. Pour ceux qui ne savent pas décoder, le hentai c'est le manga porno (où on peut tout voir), le ecchi c'est un titre érotique plus ou moins osé (il en existe interdit aux moins de 15, 16 et 18 ans, une mention rajoutée par les éditeurs remplacée parfois par "pour lecteurs avertis"). Les fans de la première heure se souviennent du titre Angel du célèbre mangaka érotomane U-Jin, victime de la censure en 1995 et qui n'est pas réapparu depuis (on aura l'occasion de vous en parler puisque la suite Shin Angel est pourtant éditée par Asuka depuis décembre).

A partir de ce scandale, les éditeurs ont continué à sortir des titres plus ou moins chauds (l'atypique Golden boy, le réflexif mais délirant Asatte dance,...) et ces dernières années, ils semblent se lacher avec une tripotée (c'est le cas de le dire) de mangas à l'intérêt scénaristique moyen ou nul et aux scènes de cul hum... omniprésentes. Au point même de devenir vraiment débile comme Ulala ma colocataire (pour les fans d'anatomie, quelques cases sont même dédiées à "l'intérieur" de l'action), qui offre un mix entre scènes fantasmées (comme ça, pas de risque de censure puisque rien ne s'est vraiment passé), et non-sensiques (littéralement toutes les femmes du manga se ruent sur le pauvre héros).

femme_etudiante_extraitCertains titres pourtant dévient du schéma cheap qui leur est dévolu soit par un dessin irréprochable, c'est le cas de Ma femme est une étudiante, soit par un humour irrésistible, comme Peach du fameux U-Jin ou Love junkies de Kyo Atsuki. L'intérêt de Ma femme est une étudiante est multiple. En effet, son scénario est basé sur un fantasme de l'otaku de base trés répandu (celui de se marier avec une lycéenne et de ce fait, profiter de son coté mignon et... de son corps). Ici, l'histoire n'est pas basée sur le personnage masculin, on se fiche donc de la taille de son sexe ou de ses performances, mais bien sur les mésaventures de la jeune femme.

Si au début, on se concentre principalement sur la frustration sexuelle des deux protagonistes (qui, trés timides, n'ont pas consommé leur union) et la maladresse d'Asami (qui se retrouve souvent les quatre fers en l'air à force de glisser sur le sol, de tomber en sport... dévoilant ainsi une petite culotte immaculée), très vite ce sont des situations vraiment perverses qui se mettent en place. Asami finit par tout faire, tout en restant gentiment naïve, pour consommer le mariage, et les deux rencontrent régulièrement des éléments extérieurs aguicheurs pour pimenter le scénario. Entrent donc dans l'action : un tripoteur dans le métro (attention au malsain : la jeune femme frustrée finit par... aimer ça), un lycéen mateur, et une voisine un peu libérée.

Visuellement superbe (le manga est d'ailleurs édité en grand format pour bien en apprécier toutes les subtilités), et doucement pervers, Ma femme est une étudiante est surtout un titre excellent pour découvrir les moeurs fantasmées de l'otaku ou du japonais un peu coquin. Même si les scènes de petites culottes ont la part belle, les formes généreuses d'Asami et le talent du mangaka (Hiyoko Kobayashi) à les mettre en valeur rattrapent facilement le manque d'action.

Disponible chez Tonkam (série de 13 volumes au Japon)

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