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Geek Me Five
16 février 2009

Californication : Vaginatown

18975646_w434_h_q80 Pour Kerouac, Los Angeles était une jungle. Une chose est sûre pour Hank Moody ( David Duchovny), c'est une ville vaginale. Et oui ,à peine la première saison diffusée en France, que la deuxième titille déjà les phéromones de certaines chaînes. Le célèbre écrivain en manque d'inspiration reprend de la plume pour de nouvelles aventures plus "Bukovskiennes" les unes que les autres. Reprenons les aventures de ce personnage où les "aficionados" les avaient laissées. Après le mariage de son ex-compagne Karen ( Natascha McElhone), celle-ci décide de recommencer sa vie avec Moody. C'est sur cet acte que commence cette nouvelle saison.

Il faut reconnaître que le résumé ne laissait que peu de chance à cette série avec le  retour de la femme et de la fille adorée dans le doux foyer familial. L'une des questions qui se posaient était, qu'allait-il advenir de ce personnage si atypique? Le début de la saison se révèle pour le moins décevant avec les peurs liées à l'embourbement du personnage et de sa nouvelle situation familiale, ainsi que le manque d'intérêt dans le scénario. Mais il y a cependant de nombreuses choses à sauver comme l'arrivée de nouveaux personnages. Tout d'abord le charismatique Lew Ahsby ( Callum Keith Rennie), producteur de rock qui demande à Hank une biographie, et qui l'entraînera dans de nouvelles aventures nocturnes. Mais aussi William "Bill" Cross (Damien Young) réalisateur de films porno et fan ultime de Cassavetes. Quand à Dani (Rachel Miner), une jeune star du porno, qui ne peut dissocier le sexe du Cinéma, même si celui-ci est dans un genre particulier. Tous ces nouveaux protagonistes viennent enrichir et parviennent à enlever les doutes quand à la qualité de cette nouvelle saison.

18894841_w434_h_q80Par ailleurs, il est toujours aussi étonnant de découvrir Duchovny dans un pareil rôle, et oui, celui de l'agent Mulder ne lui allait pas si bien finalement. Mettant de côté les costumes ternes, pour des T-shirts noirs et un look "destroy", il faut croire que ce rôle d'écrivain alcoolique aura permis la découverte d'un grand acteur aux multiples facettes. De plus, c'est un plaisir d'entendre les répliques et les jeux de mots fait lors de cette série. A noter pour cette saison, un excellent "bucco-viol" ou encore un prologue avec fellation par une nonne sur du Rolling Stones.

C'est de déboires en déboires, d'alcool en femmes (l'un ne va pas sans l'autre) que cette saison 2 se termine et nous laisse sur notre faim quant à la suite de cette merveilleuse série. Le dernier épisode promet d'ailleurs un retour en force du grand Hank et de sa déchéance. Pour paraphraser le grand écrivain Moody, "Dieu nous hait tous", mais le dieu du petit écran serait-il tombé amoureux de cette série ? Cela, seules les années et les conquêtes féminines nous le diront.

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