En prévision de la chronique sur
les jeux et les mangas de cuisine dans notre émission de janvier, voici déjà un
avant-goût avec le tout nouveau manga Iron
Wok Jan ! R. Oui, rien qu’avec le titre, il y en a de quoi avaler ses
nouilles de travers. Mais ce n’est pas fini, car les voies de l’édition sont
impénétrables et c’est donc une suite à laquelle nous avons le droit. Iron Wok Jan ! et ses 27 volumes
étant inédits chez nous. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, comme Baki chez Delcourt, sauf que là, le
manga part du principe que l’on connaît bien le cuisinier Jan Akiyama et son
tempérament de feu. Voilà pour l’amuse coup de gueule, maintenant passons au
menu.
Cette année, au grand concours
international de cuisine chinoise, les lauréats présumés sont assurés de la
victoire. En effet, un grand sponsor est derrière eux. Ce sont les
ultra-puissants et ultra-richissimes 13 dragons, pour la plupart liés à la
mafia. Sur ce concours dont l'importance est capitale, ils contrôlent les
juges, et mettent la pression sur certains concurrents inquiétants. C'était
cependant sans compter sur l'arrivée d'un cuisinier qui ne craint aucune
pression. Connu dans le monde culinaire pour ses frasques et son excentricité, il a
autrefois été mêlé à des assassinats par empoisonnement. Après avoir disparu
des années en Chine, où personne n'a su ce qu'il y faisait, Jan est de retour !
A l’instar de Yakitate Ja-pan !! sur la pâtisserie,
il ne sert à rien d’être calé en cuisine chinoise pour déguster, voire dévorer,
Iron Wok Jan ! R. En effet, le
manga est construit comme une histoire de sport ou de baston avec sa
compétition et ses épreuves. Une structure ludique et addictive, où le défi est
annoncé, les aliments présentés et la préparation mystérieuse. Tout se passe
alors lors de la dégustation par les juges, où les bottes secrètes sont
révélées et la supériorité de notre diable de Jan assurée. Et ce n’est pas
parce qu’on nous apprend à ne pas jouer avec la nourriture, que ce manga se prend
au sérieux. Au contraire, rien qu’avec le volume 1, le délire dépasse déjà les
limites du bon goût et c’est tant mieux. Plus que 9 volumes et Geek Me Five
ouvre son resto chinois à la japonaise !